Citron Jaune

Anouk Thepot

Consultante en Communication & Journaliste

« Bonjour,
Professionnelle de la communication depuis plus de 7 ans, je bénéficie aujourd’hui d’une solide expérience dans des secteurs d’activités variés.
Je suis basée en région Parisienne et souhaite vous apporter mon expérience et mon savoir-faire au service de vos projets de communication. »

Mes services

Conseils

Audit et analyse,
recommandation stratégique.
i

Création et stratégie éditoriale

Création et suivi de production de supports print (magazines, annuaires, guides, …)

Relation presse

Création kit media, invitation presse, pressbook, veille informationnelle, etc.
T

Journalisme

Piges et photo reportages en print, web, radio et TV

Opérations marketing

Campagne de développement commercial (newsletters, mailing, phoning)

Web

Community management,
social media
w

Animation

Modérateur, animateur débats ou tables-rondes

Événementiel

Salon, événementiel culturel et artistique, séminaire et convention d’entreprise, soirée d’inauguration, etc.

Communication courante

Rédaction et mise en forme de présentations PowerPoint, enquêtes de satisfaction, signalétique, dossier de présentation, etc.
Disponible, je sais être réactive et professionnelle.
Faire appel à mes services, c’est l’assurance d’une expertise et d’un travail aboutit dans les temps.

Je répondrai à vos demandes de devis sous 48h.
Mon tarif affiché pour sur mon profil est négociable pour satisfaire le plus grand nombre, n’hésitez pas !

Mes publications

Quelles répercutions psychologiques l’avancée de la technologie et de l’intelligence artificielle peut-elle avoir dans l’entreprise et plus particulièrement dans l’univers managérial ?

Mémoire Master 2 | 2018

« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. »

Charles Darwin.

Le job de mes rêves ? Voilà une vaste question ! On a tous des passions, mais de là à en faire un métier ! Pour mieux comprendre mon scepticisme, je vais vous faire une petite rétrospective de mon parcours, car oui, où l’on veut aller dépend en grande partie d’où l’on vient…
Pour commencer, mon parcours scolaire a été quelque peu chaotique. Voulant à la fois tout et rien faire, j’ai rencontré de nombreuses difficultés qui ont notamment généré quelques lacunes, mes choix d’écoles et d’études supérieurs étaient à peine envisageables… Fort heureusement, j’ai eu une prise de conscience et j’ai décidé de me battre pour avoir ne serait-ce que le choix de mon orientation scolaire.

Mes envies de carrière ont été multiples. Tout d’abord, depuis ma plus tendre enfance, ma mère étant directrice marketing à Canal+ et mon père responsable commercial, j’avais décidé de suivre leurs chemins dans la communication et le marketing. Mais avant, je voulais essayer autre chose, ce que j’ai fait avec le journalisme. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que grâce au journalisme on peut explorer plusieurs domaines, tant la photographie, que la psychologie, la philosophie, la sociologie, et même la cuisine. Et si je vous cite ces exemples, c’est que j’en suis passionnée. Mais le milieu du journalisme s’est révélé comme n’étant pas la bonne voie. J’ai donc décidé de retourner dans la communication, et pour clôturer mon Master 2 en e-réputation et influence, je dois écrire un mémoire. Et là, la sempiternelle question à laquelle tout étudiant est confronté : Quel peut-être le sujet qui me passionne suffisamment pour écrire 50 pages ? Et quel serait le métier qui me passionnerait suffisamment pour y travailler 50 ans de ma vie ?

Plutôt qu’un métier particulier, c’est avant tout des conditions de travail que l’on cherche, un moyen de s’accomplir, d’être bien, d’acquérir un statut social, et assurer son avenir. C’est donc sur ces points que des questions doivent se poser : Quels métiers peuvent permettre cela ? Comment assurer le bien-être grâce au travail ? Que nous réserve l’avenir ?

Aujourd’hui le monde du travail est en plein bouleversement avec la transformation numérique, qui s’accentue avec la data, et s’accélère avec l’arrivée de l’intelligence artificielle qui annonce de profonds changements auxquels il va falloir s’adapter. Toutes ces nouvelles technologies et nouvelles connaissances sont censées améliorer la condition humaine, qui pourtant semble se dégrader avec un véritable mal-être au travail. Comment peut-on changer cette situation ? Intégrer la psychologie dans le management semble plus que nécessaire.

Mais comment parler d’humanisme, de psychologie et de rapport humain quand l’entreprise, dans son ensemble, subit une mutation sans précédent dont on ne connait le résultat ? Quand tout sera robotisé, comment pourra-t-on appréhender le rapport humain face aux machines ? Et construire une entreprise rentable sans enlever l’Homme ? Et donc comment se placer en tant que salarié pour atteindre son job de rêve ?

Là est ma problématique : Quelles répercutions psychologique l’avancée de la technologie et de l’intelligence artificielle peut-elle avoir dans l’entreprise et plus particulièrement dans l’univers managérial ? C’est une question que je me suis souvent posée ces dernières années… En effet, je trouve qu’il y a un véritable enjeu autour du management qui a les moyens de changer les choses, et je rêverais de manager, d’aider l’intégration de l’intelligence artificielle en entreprise tout en préservant le rapport humain et m’assurant que les salariés puissent travailler dans le meilleur environnement possible !

Dans un premier temps je développe l’évolution et les différentes mutations du travail au cours de l’histoire. Viendra ensuite l’approche psychologique, le rapport humain avec le travail et le lien avec le management. Enfin comment l’intelligence artificielle va bouleverser nos habitudes de travail, et le rôle du manageur.

L’influence du neuromarketing dans l’univers du luxe.

Mémoire Master 1 | 2017

« La production des idées, des représentations, et de la conscience, est d’abord directement et intimement mêlée à l’activité matérielle et au commerce des hommes : elle est le langage de la vie réelle »

Karl Marx.

Le neuromarketing cherche à expliquer et à mieux comprendre le comportement du consommateur en étudiant les zones de son cerveau qui s’activent lors du processus d’achat. Le but étant d’adapter et de maximiser les ventes en utilisant les zones sensibles du cerveau. Le service marketing sait donc, grâce aux neurosciences, comment agir pour faire aimer une marque, un produit, sans que le consommateur s’en rende compte. La motivation d’achat qui lui est soudainement venue lui semble provenir d’une décision consciente et choisie par lui-même. Pour lui, il réalise ses achats sans être influencé, et pourtant si !

Ce n’est ni plus ni moins de la manipulation.
Patrick Le Lay, PDG de TF1, affirme : «
Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective « business », soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit […] Il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages ». Pourtant, de nombreux neuromarketeur diront que ce n’est pas de la manipulation, juste une théorie Freudienne, que nos actes d’achat seraient conduits par notre subconscient, que les neuroscientifiques ne sont là que pour aider à remontrer cette envie primitive. Ce serait donc une réaction émotionnelle que le consommateur rationalise après. Si le neuromarketing est certes très controversé, il est également sujet à de nombreuses réflexions philosophiques. En effet, le neuromarketing s’appuie sur les émotions de la vie de tous les jours, que ce soit au travail ou chez soi, rien de tangible ne peut être réalisé d’un point de vue commercial par une simple analyse des sentiments, car ce n’est pas rationnel, cependant, les émotions sont au cœur de la décision d’achat. Ce paradoxe ne fait qu’accentuer le flux de ce nouveau phénomène.
Dans les pays anglo-saxons (en particulier aux États-Unis, Grande-Bretagne) et en Asie, les dirigeants de grands groupes internationaux montrent un réel intérêt pour faire intégrer les recherches en neuromarketing. En revanche, comme en France cette discipline peine à percer, tant pour des raisons juridiques, techniques mais surtout éthiques !
Nous allons voir dans ce mémoire quelle est l’influence du neuromarketing dans l’univers du luxe. Pourquoi le luxe ? Car il est intéressant d’étudier un univers aussi codé, où les caractéristiques émotionnelles sont extrêmement fortes, mais surtout car ce sont ces marques qui ont les moyens de se payer de tels services.

« Donnez-moi le superflu, je me passerai du nécessaire », dit Oscar Wilde. À travers cette phrase, le génie des mots reflète bien ce qu’est le luxe. Comme nous le verrons, cet univers n’a pas de définition même. Cependant, il est souvent confronté à de nombreux stéréotypes : tout à la fois critiquées et adulées, ces maisons font couler beaucoup d’encre. En effet, le luxe n’est pas indispensable mais juste un paroxysme du superflu permettant de montrer au monde l’appartenance à une élite de la société ! Le luxe, c’est la qualité et l’élégance, et selon Jean Castarède, auteur du livre « Le Luxe » : « Est luxueux tout ce qui n’est pas indispensable mais délectable s’il est sensible à la grâce ».

L’univers du luxe est rempli de paradoxe tant au niveau du prix, de la distribution, que de la communication. Toute la complexité découle du fait que l’univers du luxe est connu et adulé de tous, mais ce dernier reste pourtant hautement confidentiel, ainsi, de nombreuses spéculations sont faites sur ces parts d’ombre, rendant toutes manœuvres compliquées. Comme l’explique Marie-Claude Sicard, le luxe repose à lui seul sur un paradoxe : la communication est l’art de créer une proximité avec le client, à l’inverse le luxe, lui, crée volontairement une distance (Nous verrons de façon plus détaillée pourquoi). Ainsi, le secteur du luxe ne répond pas aux mêmes normes de traditions du marketing et de la communication.

Pourquoi le neuromarketing appliqué à l’univers du luxe ?

Car le luxe fait appel à l’émotion, à une envie irrationnelle, qui peut être rationalisée certes, mais reste dans le domaine de l’affectif. Il est donc difficile avec des méthodes traditionnelles de communication et de marketing à répondre au mieux aux demandes et envies des clients ou futurs clients. D’autant plus que le luxe est un marché changeant depuis quelques années, avec une nouvelle clientèle (mais pareil, nous verrons cela plus en détails par la suite), or le neuromarketing peut répondre à ces interrogations. Il permet de mieux comprendre le comportement du consommateur. Malgré le fait que cette méthode soit en plein essor dans de nombreux pays, elle reste pourtant extrêmement controversée en France. Les marques se cachent de faire appel à ce genre de pratique. Il est donc intéressant de voir quelle influence le neuromarketing peut avoir dans l’univers du luxe. C’est ce que nous verrons dans ce mémoire. Dans un premier temps nous aborderons le renouveau du marketing avec l’arrivée des neurosciences, dans un second temps, l’univers du luxe et ses codes, enfin à partir des observations faites, quelles actions peuvent être proposées.